Denise, 84 ans : «Je suis épuisée de me battre depuis des années contre une expropriation injuste»

« C?est horrible, comment peut-on faire des choses pareilles en martyrisant les gens ?», s?indigne Denise Kasparian. À 84 ans, elle n?aspire qu?à couler une retraite paisible dans son agréable pavillon de Bondy, entourée de ses enfants, petits-enfants et même arrière-petits-enfants. Voilà plus de 20 ans qu?elle vit ici après s?être séparée de son mari et avoir quitté l?appartement que le couple occupait à Montreuil. Grâce aux bons conseils de sa fille Lydia, agent immobilier vivant à Bondy depuis 28 ans, elle a pu placer les économies d?une vie de travail comme photographe dans cette maison avec jardin répondant à tous ses besoins. Sauf que depuis 2019, cette vie agréable a été placée entre parenthèses. Elle vit depuis ce temps sous l?épée de Damoclès d?un avis d?expropriation «pour cause d?utilité publique».

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