L’effet Brexit continue d’animer le marché immobilier des quartiers chics de la capitale. Près de 5500 banquiers ont débarqué à Paris ces dernières années, de grandes banques anglo-saxonnes ayant renforcé leur présence dans la capitale française (JP Morgan, Bank Of America, Citi, Goldman Sachs…) . Et si le phénomène a ralenti ces derniers mois, il ne s’est pas éteint. Morgan Stanley a annoncé en mai son intention d’atteindre les 500 salariés à Paris en 2025, soit 200 emplois de plus qu’aujourd’hui. En outre, certains banquiers, qui étaient en location depuis leur arrivée à Paris pour voir si le quartier leur convenait, cherchent désormais à acheter.
Ces nouveaux venus sont des clients exigeants et au fort pouvoir d’achat. « En général, ils recherchent du beau », synthétise Olivia Castaing à la tête d’une agence Junot du 16e arrondissement, qui vient de vendre à un grand logement familial dans le 16e arrondissement à un Français ayant quitté la City. Un appartement de 270 m2, situé?