Les férus de cinéma ont tous en tête le film de Pierre Tchernia Le Viager, réalisé en 1972. On y voit Michel Galabru et sa famille tenter par tous les moyens – les plus sordides – de mettre fin aux jours de Michel Serrault dont ils ont acquis en viager la maison située sur la Côte d?Azur. Une image caricaturale qui, aux dires des experts de ce marché de niche, leur fait encore du tort.
Pour convaincre les vendeurs, les viagéristes doivent faire de plus en plus de pédagogie pour leur faire oublier l?aspect morbide du dispositif. «Ne nous voilons pas la face: vendeurs et acheteurs ont deux objectifs opposés. Les premiers veulent vivre le plus longtemps et les seconds, payer le moins cher», résume Éric Guillaume, président de Virage-Viager.
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Un avis que ne partage pas Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo. «Le viager, c?est aussi la rencontre entre deux personnes, parfois d?une génération différente. L?affect est important. Certains vendeurs ont besoin de matérialiser l?acheteur et préfèrent?